« Le vivant au prix du mort » c’est un homme.
A son physique, on devine que cet homme a souffert, mais il faut qu’il se relève pour ne pas être vendu vivant au prix du mort.
Ceci est le postulat de l’histoire.
Même si le sujet peut paraitre « noir », la forme sera enlevée, rythmée, tantôt légère et drôle, tantôt pesante et grinçante.
Le boxeur est le protagoniste : c’est son histoire, ses coups, sa sueur.
Le personnage est boxeur parce qu’il n’avait que ses poings pour se défendre.
Au moment de l’histoire, le boxeur a appris les mots, leurs sens, leurs impacts ; c’est pourquoi il prend la parole. Alors le boxeur raconte pour rester debout.



« Le vivant au prix du mort » c’est Bernard Llopis.

2m, 1quintal, une gouaille de poissonnière, des mains comme des battoires, un sourire de tombeur

  « Le vivant au prix du mort » c’est la rage de vivre.
Se construire, lutter contre les injustices, plier parfois et ne jamais rompre.

« Le vivant au prix du mort » c’est l’artiste.
Se frotter au public, encore. Mettre ses mots, ses idées sur du papier et les mettre sur pied. Jouer encore et encore et dire et jouer et rencontrer.
La proximité acteur/public est importante. Chacun doit être pris dans l’effervescence de cet ultime round. Il y a une volonté affirmée du comédien d’être confronté au public : de s’y frotter comme dans un corps à corps.